Quiz Cancers Masculins

Le mois de novembre est dédié à la sensibilisation sur les problèmes de santé masculins !

Movember (ou Novembre bleu) se concentre sur la prévention des cancers masculins et sur les problèmes de santé mentale. C’est l’occasion de sensibiliser l’opinion du public à la santé masculine et de récolter des dons pour la recherche.

En 2023, on estime à 245 610 le nombre de nouveaux cas de cancer chez les hommes soit 57% des nouveaux cas de cancer.

En France, le cancer de la prostate se place au 1er rang des cancers en termes d’incidence avec près de 60 000 nouveaux cas en 2023.

Il se situe nettement devant les cancers du poumon (34 000 cas) et du côlon-rectum (26 000 cas) chez l’homme. Il représente 25 % de l’ensemble des cancers incidents chez l’homme.

L’âge est le principal facteur de risque de cancer de la prostate. Il est rare avant 50 ans, et c’est autour de 70 ans que le nombre de cas est le plus élevé.

Il touche plus fréquemment les hommes ayant des antécédents familiaux (père, frère, fils…) de cancer de la prostate et les personnes d’origine africaine ou antillaise. L’obésité est également un facteur de risque avéré de cancer de la prostate.

Le cancer de la prostate lié à une surexposition au chlordécone figure désormais officiellement au tableau des maladies professionnelles depuis la publication officielle d’un décret, le 22 décembre 2021.

En cas de symptômes, vous devez consulter un médecin qui prescrira les examens qui s’imposent (toucher rectal, de dosage de l’antigène prostatique spécifique ou PSA, de biopsie, de scanner…).

Les cancers du testicule représentent 1 à 2 % des cancers masculins soit un peu moins de 3 000 nouveaux cas par an. Son incidence est en hausse depuis 30 ans.

Les jeunes sont les plus touchés. Il s’agit d’ailleurs du cancer le plus fréquent de l’homme jeune (15-35 ans).

Dans la grande majorité des cas, le patient découvre lui-même la tumeur à l'occasion d'une palpation.

Pour autant, une masse dans le testicule ne permet pas d’affirmer la présence d’un cancer. Rarement, la tumeur peut induire une douleur.

Les facteurs de risque avérés de cancer du testicule sont la cryptorchidie (le fait qu’un testicule ne descende pas dans le scrotum) et un précédent cancer du testicule.

Des facteurs de risque environnementaux sont tout de même à l’étude pour justifier l’augmentation de l’incidence de ces dernières années. L’exposition à des pesticides ou des perturbateurs endocriniens ainsi qu’à certains substances (benzène, hydrocarbures) est suspectée d’être en lien avec le cancer du testicule.