Présentation
Les Polluants organiques persistants (POP) recouvrent un ensemble de substances chimiques qui possèdent quatre propriétés que la convention de Stockholm a explicité en 2001. Ils sont persistants, bioaccumulables, toxiques et mobiles.
Ils résultent surtout des rejets dans l’environnement par les activités humaines, depuis plusieurs dizaines d’années. Persistants, ils se dégradent lentement : de quelques années à des siècles, pour certains. S’accumulant au fil du temps dans les êtres vivants, notamment dans leurs graisses et dans la chaine alimentaire, ces substances sont susceptibles de provoquer des effets nocifs. Les POP sont mobiles sur de grandes distances. On en mesure, ainsi, des concentrations élevées loin des points de rejet, dans les lits des rivières où ils ont été rejetés mais aussi, là où on n’en a jamais utilisé, dans les mers ou en Arctique, par exemple.
Cette pollution des écosystèmes, des organismes vivants et de nombreuses denrées alimentaires entraîne une exposition à long terme d’une multitude d’espèces et des êtres humains.
La gestion des risques liés à ces substances a appelé des réponses au plan international et national, des conventions qui ont élargi progressivement les douze substances visées au départ. Les plans et mesures visent notamment les dioxines, les polychlorobiphényles (PCB), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des pesticides.