Quiz Mars Bleu

Avec 43 000 cas/an en 2018, le cancer colorectal représente 11% des cas de cancer chaque année en France.

Il représente le 3ème cancer le plus fréquent chez l’homme (après le cancer du poumon et celui de la prostate) et le 2ème le plus fréquent chez la femme (après le cancer du sein). En 2018, 17 000 personnes sont décédées de ce cancer, ce qui en fait la deuxième cause de mortalité par cancer.

La consommation de viande rouge ou transformée et de charcuterie augmente le risque de cancer colorectal.

Il est recommandé de ne pas dépasser 500 g de viande rouge par semaine (2 à 3 portions par semaine environ) pour limiter les risques de cancer colorectaux. Qu’est-ce qu’une viande rouge ? En résumé, ce sont les gros animaux à 4 pattes : bœuf, veau, mouton, agneau, porc, cheval, gibiers, abats.

Les fibres régulent le transit et la glycémie et favorise la satiété, elles sont reconnues pour leur rôle protecteur dans les cancers colorectaux (légumineuses, légumes, fruits, aliments complets, céréales etc.). La consommation de produits laitiers est associée à une diminution du risque de cancer colorectal.

Un des meilleurs moyens de prévenir le cancer colorectal est de pratiquer une activité physique régulière et d’avoir une alimentation saine.

En effet, la pratique d'une activité physique protège de manière convaincante contre le cancer du côlon, et contribue à diminuer le risque de surpoids et d’obésité, eux-mêmes facteurs de risque de ce cancer. La consommation de fruits et légumes, de céréales complètes et de fibres sont associées à une diminution du risque de cancer colorectal avec un niveau de preuve probable.

L’activité physique pratiquée après un diagnostic de cancer colorectal est également associée à une réduction du risque de mortalité liée au cancer de 61% et de 59% toutes causes confondues.

L’alcool est classé comme étant un cancérogène avéré depuis 1988 par le Centre international de Recherche sur le Cancer.

Cette substance augmente le risque de développer plusieurs cancers, notamment le cancer colorectal. En France, environ 8 % des cancers sont attribuables à l’alcool chaque année.

En France, le cancer le plus fréquent chez l’homme attribué à la consommation d’alcool est le cancer colorectal (cancer du sein chez la femme).

L’alcool ingéré est à 80% dégradé par l’organisme en acétaldéhyde molécule chimique très réactive qui va entrer en contact avec les muqueuses du colon et modifier l’ADN de ses cellules.

Ainsi le risque de survenue de cancer est augmenté lorsque l’on consomme de l’alcool.

Une bière, un verre de whisky, un verre de vin ou encore une vodka orange tels qu'on les sert dans les bars contiennent tous la même quantité d'alcool pur (environ 10 g).

C'est ce que l'on appelle un verre standard ou encore unité d'alcool. Aucun type d’alcool n’est plus à risque qu’un autre, ils sont tous composés d’une seule et même substance cancérogène : l’éthanol.

Même en faible quantité, l’alcool est un facteur de risque de cancer. Comme pour tout type d’alcool, boire un verre de vin chaque jour augmente les risques de développer certains cancers (bouche, gorge, colon, rectum, œsophage et sein).

Il n’existe pas de seuil de consommation sans risque pour l’alcool.

En 2017, Santé Publique France et l’Institut National du Cancer ont publié un rapport d’experts actualisant les repères de consommation d’alcool pour limiter les risques pour la santé :

• Ne pas dépasser deux verres par jour,
• Pas plus de 10 verres par semaine
• Avec au moins deux jours par semaine sans consommation.

De plus, la consommation d’alcool est à proscrire du début de la grossesse jusqu’à la fin de la période d’allaitement.

En résumé, « pour votre santé, l’alcool, c’est maximum deux verres par jour et pas tous les jours ».

En 2015, chez les adultes âgés de 30 ans et plus, plus de 68 000 cas de cancers étaient attribuables au tabac, dont plus de 54 000 chez les hommes (28,5% de l’ensemble des nouveaux cancers) et plus de 14 000 chez les femmes (9,3% des nouveaux cancers) (CIRC, 2018).

Le tabac constitue ainsi le 1er facteur de risque de cancer et est estimé responsable de 20% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers chaque année.

Le risque de cancer est principalement lié à la durée du tabagisme et moins à la quantité (nombre de cigarettes par jour).

Réduire le nombre de cigarettes est une étape importante vers l’arrêt du tabac mais ne peut être un objectif. Pour réduire les risques de cancer seul l’arrêt total du tabac est utile !

Le dépistage organisé du cancer colorectal concerne les hommes et les femmes de 50 à 74 ans, sans symptômes digestifs, sans antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum.

Le dépistage du cancer colorectal consiste en un test immunologique de détection de sang occulte dans les selles. Une invitation au dépistage est envoyée par courrier si vous êtes concerné.es et vous pouvez récupérer le kit de dépistage chez votre médecin ou en le commandant en ligne. Ce test est efficace et indolore, à faire chez soi, tous les deux ans. Une fois le prélèvement effectué, je renvoie mon test gratuitement au laboratoire, par voie postale. Ce kit est gratuit, et l’analyse du test est entièrement prise en charge par l’Assurance Maladie.

Dans 9 cas sur 10 s'il est détecté tôt le cancer colorectal se guérit !

En effet, lorsqu'un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, c'est-à-dire qu'il est relativement petit et ne s'est pas propagé loin de son point d'origine, la survie à 5 ans dépasse 90 % et les traitements utilisés sont moins lourds, permettant une meilleure qualité de vie.

C'est pourquoi, dès vos 50 ans et jusqu'à 74 ans, vous pouvez bénéficier d'un test de dépistage par la recherche de sang dans les selles dans le cadre du programme de dépistage organisé.

Elle permet de mettre en évidence des polypes ou adénomes, avant qu'ils ne dégénèrent en cancer ou de diagnostiquer un cancer colorectal à un stade peu évolué. Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds et plus les chances de guérison sont importantes.

Si du sang est trouvé, une coloscopie est effectuée. Elle permet de mettre en évidence des polypes ou adénomes, avant qu’ils ne dégénèrent en cancer ou de diagnostiquer un cancer colorectal à un stade peu évolué.

Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds et plus les chances de guérison sont importantes.