Rappel : le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, incolore et inodore.
1. J’isole et je ferme tout. Au contraire, il faut évacuer le radon. Il faut aérer !
2. Je le mets dehors, puis je lui barre l’entrée. Oui, il existe des normes de construction et de restauration qui permettent d’isoler l‘habitation du sol.
3. J’appelle les pompiers. Les pompiers peuvent faire beaucoup de choses, mais dans ce cas précis, ils ne peuvent rien pour vous !
4. J’ouvre les fenêtres deux fois par jour. Oui, très bonne idée ! Ce gaz très volatile peut être évacué rapidement. Ouvrez régulièrement les fenêtres !
5. J’utilise une bombe désodorisante. C’est sans effet sur le radon… Désolé ! Et pas très bon pour l’environnement et la qualité de l'air intérieur !
Dans les espaces clos (caves, vides sanitaires, pièces d’habitation), le radon peut se concentrer de 5 à 50 fois plus que dans l’air extérieur. Des variations notables sont également constatées en fonction du mode de vie des habitants (ouverture des fenêtres par exemple).
Pour l’air intérieur des habitations, le seuil recommandé par l’OMS* pour le radon est de 100 Bq/m3** (Bequerel par mètre cube). La mesure s’effectue à l’aide d’un dosimètre. Tout particulier peut se procurer ce type de dispositif afin de connaître le taux de radon présent dans son habitation.
Dans les régions exposées, des dispositions très simples peuvent être prises à titre individuel : aérer la maison, appliquer de normes de construction ou de restauration pour isoler la maison du sol.
*OMS : Organisation Mondiale de la Santé
** Bq : le Becquerel est l’unité de mesure de la radioactivité. Le Becquerel par mètre cube est l’unité de mesure de la concentration du radon dans l’air